PROPOS DE LOUISE DÉRY SUR L’ART PUBLIC DE DAUDELIN
Note : Le texte Propos de Louise Déry sur l’art public de Daudelin reproduit ici est tiré du catalogue Daudelin publié par le Musée du Québec à l’occasion de la grande exposition consacrée à l’œuvre de l’artiste en 1997-1998.
Nous tenons à remercier l’auteure ainsi que le Musée national des beaux-arts du Québec.
Les lettres cat. suivies de chiffres (ex. cat. 60 et 61) font référence aux numéros que portent les œuvres dans le catalogue.
La production de Charles Daudelin en rapport avec l'architecture et l'environnement nous apparaît comme un domaine majeur de sa création. Pour plusieurs, d'ailleurs, son nom a pour corollaire la fontaine de Paris et la sculpture du Centre national des arts d'Ottawa. À l'étude, il devient évident que les œuvres publiques de Daudelin – dont seuls quelques exemples sont traités ici – existent en fonction d'un ensemble urbanistique, architectural, économique, voire politique, qui les tiennent plus près de l'in situ que de la sculpture sociale. Ce parcours n'est pourtant pas linéaire, il implique des avancées marquantes aussi bien que des détours, des recommencements et des abandons. Mais l'ensemble du travail – un terme que Daudelin préfère à celui d'œuvre – relève d'une esthétique de la forme, de l'espace et du mouvement. Associé à une philosophie de l'art public qui mesure la présence humaine dans son environnement, le travail de Daudelin se veut celui d'un «artisan de la ville».55
55.
Une expression de Charles Daudelin dans «Le sculpteur doit être intégré à l'équipe de la ville» Le Soleil, Québec, 11 mai 1974, p. 61.
Toute reproduction ou utilisation d’une œuvre de Charles Daudelin est assujettie à la Loi sur le droit d’auteur. Quiconque désire reproduire ou autrement utiliser une œuvre doit en faire la demande à la SODRAC (arts@sodrac.ca), qui gère les droits d’utilisation du catalogue Daudelin.