daudelin

 
REGARDS SUR L’ŒUVRE








NOUVEAU - Voir en grand 
Deux productions,
deux visions
 
Des marionnettes sur scène
et au musée
 
Mont-Royal et Langelier : Daudelin souterrain,
texte d’Annie Gérin
 
Au cœur de l’œuvre
et de l’homme,
texte de Laurent Bouchard
 
Charles Daudelin, une icône de la sculpture canadienne,
texte de Jean-Claude Bergeron
 
Croisements géométriques,
texte de Janos Baracs
 
Charles Daudelin :
un artiste accompli,
texte de Malaka Ackaoui
 
Monument funéraire Lamarre au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal,
texte de Mireille Lamarre
 

Voir en grand

Pendant de nombreuses années, Charles Daudelin a dû se contenter de rêver, et ce, jusqu’au jour où il a enfin pu réaliser une sculpture dans un format qui correspondait à ce qu’il avait en tête. Nous étions en 1966 et Poulia, qui en grec signifie oiseau, ouvrait grand ses ailes à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) et, du même coup, permettait à Daudelin de prendre un envol qui allait le conduire à créer des œuvres à l’échelle de la rue et de la cité.
 
Plus qu’un désir de grandeur, le sculpteur souhaite depuis toujours toucher le plus de monde possible et, pour ce faire, aller à la rencontre des gens. Quoi de mieux dans ce cas que des œuvres de grandes dimensions qui se voient de loin et qui habitent la place publique !
 
Mais tous les projets ne parviennent pas à maturité. Combien resteront petits faute de moyens ! Mais peu importe, Daudelin, lui, continuera de les voir grands. C’est le cas, notamment, de Couteaux dans le ciel, que le sculpteur imaginait enjambant une autoroute.
 
Plusieurs observateurs ont remarqué cette propension de l’artiste à réaliser des sculptures virtuellement monumentales.

Nous ne retiendrons ici que les commentaires de Gilles Hénault et de Gilles Toupin.
 
Car tes sculptures sont des œuvres de plein air, sous leur double aspect formes et proportion, ce qui fait que la plupart de tes maquettes sont déjà des monuments. Une photo qui ne permet pas de la situer à l’échelle humaine rend cela très évident.*
 
Si ce n’est des multiples de 1970 dont nous reparlerons plus loin, on peut dire que toutes les œuvres que créera Daudelin à partir de ce jour, petites ou gigantesques, auront des visées monumentales. Elles seront des maquettes ou des œuvres à l’échelle monumentale.**
 
Nous présentons ici quelques exemples d’œuvres réalisées en deux formats : petites et grandes sculptures 
 
Cube à espace ambigu, 1970 Allegrocube, 1973
Anoudeu, 1989 Anoudeu, 1988
Gong, 1988 Cailloudo, 1990
Émérillon, 1986  Émérillon, 1986
Femme accroupie, 1947 Femme accroupie, 2000-2003
La cavalière, 1963 La cavalière, 1963
Trophée, 1972 Monument Lamarre, 1973
Repos, 1988, Repos, 1989
Viking, 1965 Viking, 1978
1 + 1 = 1, 1988-1989 1 + 1 = 1, 1988
Trophée Jutra, 1999 Hommage à Claude Jutra, 1997
 
 

 * « Lettre à Charles Daudelin, » Gilles Hénault, catalogue de la rétrospective Charles Daudelin,
    Musée d’art contemporain de Montréal, 1974.
** « Le mauvais élève ou le dernier des vrais, » Gilles Toupin, La Presse, 30 mars 1974.
 
 
     
 
Toute reproduction ou utilisation d’une œuvre de Charles Daudelin est assujettie à la Loi sur le droit d’auteur.
Quiconque désire reproduire ou autrement utiliser une œuvre doit en faire la demande à la SODRAC (arts@sodrac.ca), qui gère les droits d’utilisation du catalogue Daudelin.